Mon ancienne maitre de stage de l’Ifpo avait décidé de mettre en place une journée dans la Kadisha, avec un guide. Devant cette idée lumineuse, que dis-je, cette opportunité unique, ni une ni deux je réponds présente. Enfin..
Le rendez-vous était donné à 7h15 devant le musée national, lequel se trouve à 7min à pieds de chez moi. La veille, plus que motivée, je m’autorise tout de même une sortie mais je rentre me coucher pas trop tard, je suis à fond !
Jour du départ, 7h25, je reçois un appel qui me réveille. 7h25 ???!! : « Laure, où tu es ? Tu as oublié de te réveiller ? ». Euh.. Non j’ai pas fait ça quand même ? Si ? Si !
ARG ! pas ça ! pas la panne de réveil aujourd’hui ! « Je peux être là dans 5 min, c’est bon ? ». « oui allez, on t’attend ! ».
OK donc là, grosse panique, clairement. Je suis juste en nuisette. Ni une ni deux je saute dans un jeans, j’enfile un débardeur et me voici prête. Ah non. Il me faut des chaussures. La Qadisha, c’est pas la montagne ça ? Bof, des ballerines feront bien l’affaire non ? De ttes manières, j’ai que ça et surtout, c’est pas comme si j’avais le temps de tergiverser là tout de suite!
Voilà comment un sprint et 2 bonnes heures de car plus tard, je me suis retrouvée en ballerines dans la Kadisha.. Et bien détrompez-vous, je m’en suis très bien sortie ! Enfin sauf à un moment… Ms sinon j’ai escaladé, grimpé, marché, marché et encore marché pendant 6h avec mes ballerines !
La Kadisha, c’est sublime (cf les photos), c’est calme (sauf quand on croise un autre groupe de touristes-randonneurs) et il y a pleins de monastères construits dans des grottes à visiter. La Qadisha, ça peut aussi être une promenade spirituelle. Tout le chemin est en effet parsemé de croix. Elles seraient au nombre de 12, ce qui permettrait de faire un chapelet à chacune d’entre elles.
La pause déjeuner s’est faite dans un restaurant situé au milieu de nulle part mais qui était complet et qui servait surtout de ces mezzes… mmmmmm j’en rêve encore ! La table en était entièrement recouverte ! Le tout arrosé d’arak et égayé par de la musique traditionnelle, c’était parfait !
La suite de la marche était difficile mais il faisait tellement beau et les paysages étaient tellement beaux que ça en valait la peine ! Retour sans encombre dans le bus, au top, toujours.
Je ne vous parlerais pas des courbatures que j’ai eues dans les jours qui ont suivi ni de l’état de mes ballerines.
…..ça uuuse les souliers…. !
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