mardi 27 avril 2010

Le petit cheval dans le mauvais temps, Qu'il avait donc du courage...


Pour la petite histoire, il fut créé en 1918 ds la forêt des Pins. Bon à savoir, en face de l’hippodrome se trouve la Résidence des Pins, demeure actuelle de l’ambassadeur de France au Liban.

Tous les dimanches, il y a les courses. Et à ces courses, il y a tous les libanais. Enfin plutôt devrais-je dire des libanais de toutes sortes : du plus riche qui fume allègrement son cigare en costard et qui mise des sommes plus ou moins astronomiques au chauffeur de taxi venu miser la somme minimale : 5000LL.
Accompagnant une amie journaliste qui devait interviewer le directeur de l’hippodrome pour un papier, nous nous sommes retrouvées à ce qui est considéré comme la cantine grand luxe de l’hippodrome, avec télévision intégrée (laquelle retransmet des courses françaises et sur lesquelles les Libanais peuvent miser du Liban) et bien évidemment vue sur les pistes de courses.

Nous sommes les seules femmes. L’univers est masculin, la moyenne d’âge doit être de 60 ans. L’ambiance est à la bonne franquette, les chaises et tables en plastique. Rapidement, la table en question est recouverte de mezzes en tous genres. Une fois repues de ce repas gratuit et des plus consistants, nous avons rencontré le «preneur de paris». Il travaille à l’hippodrome depuis 20 ans et ne semble pas y être attaché outre mesure. C’est visiblement un job alimentaire.
L’interview se poursuit donc.. mais plus il avance, plus il dérive. Méchamment. C'est-à-dire que nous en sommes arrivés –tout de même !- à la phrase suivante, lancée avec conviction par notre interlocuteur : « les femmes, c’est comme les slips, tu peux en changer tous les jours ». Pour la poésie, on repassera.
Ah tiens, ça tombe bien, une course va commencer, là tout de suite, tiens, si on la regardait hein ? Oui quelle bonne idée ! Les courses, c’est quelque chose. L’ambiance est particulière. Plus les chevaux avancent, plus c’est l’hystérie dans les gradins ! On applaudit, on escalade la barrière pour être encore plus près, on crie !
Finalement, il semblerait que la course et la mise n’ont que peu d’importance. Ici, on vient surtout se retrouver entre copains de courses et passer un bon moment.
Lorsque nous allons dire au revoir au directeur de l’hippodrome, celui-ci nous répond par un «Revenez quand vous voulez, avec des amis, pour déjeuner et pour voir les courses!»
Avis aux amateurs! Ce qui est sûr c'est que ce n'est pas tombé dans l’oreille d’une sourde!




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