Petit guide de survie sur les routes libanaises...
J'en ai déjà un peu parlé mais ça mérite un post entier.
Les libanais, donc, conduisent...à l'orientale.
C'est à dire qu'il faut respecter certaines règles afin de ... ben rester en vie tout simplement.
Et là quand je dis "respecter certaines règles", je pense en réalité "ignorer royalement certaines règles élémentaires du code de la route".
Je m'explique.
Au Liban, si les feux tricolores existent, leur fonction est PUREMENT décorative. Ne jamais, o grand jamais! s'arrêter à un feu rouge au risque de se faire rentrer dedans par la voiture de derrière. Véridique.
Au Liban, la priorité à droite n'existe pas. Ni celle à gauche d'ailleurs. Ah mais oui mais alors, comment faire? Disons que la règle qui s'applique est celle du "pousse-toi d'là que j'my mette". Ou celle du "Je suis plus gros qu'toi, dégage Minus!" Autant vous dire que les croisements sont en général assez folkloriques et riches en émotion.
Au Liban, la ceinture de sécurité à l'arrière n'est pas obligatoire 'non non, t'inquiète pas, pas besoin de la mettre, c'est pas obligatoire". "euh... oui, mais comment te dire, entre sauver ma vie et avoir la poitrine comprimée pendant la course ou finir en purée de Lau sur la vitre, je préfère autant opter pour la première solution..."
Pour ce qui est des casques pour les deux roues, tout comme la ceinture à l'arrière, ils ne sont pas obligatoires. Il n'en demeure pas moins que, comme le montre ma photo, des libanais consciencieux optent tout de même pour le port d'un casque. Lequel ils choisissent de ne pas attacher. Je vous laisse en tirer les conclusions.
Au Liban, il n'est pas rare de voir une voiture à contresens. Bon, ou en tous cas une mobilette.
De toutes manières, au Liban, si les panneaux de sens interdit existent, ils ont la même fonction que les feux tricolores. A croire que c'est Valérie Damidot qui les a installés.
Voilà comment vous en venez à vous dire que finalement, être piéton au Liban, c'est sans aucun doute choisir la sécurité. Et beeen non!... car au Liban, les "passages piétons" alias "cloutés" ça n'existe pas. Ainsi, traverser une route au Liban, c'est tout un art. Un art qui permet de ne pas finir en purée de Lau (ou autre) sur le bitume :))
Peureux, s'abstenir.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Ah mais oui mais comment faire Laure, comment faire? Ca c'est embêtant.
RépondreSupprimerEn fait c'est sensiblement le même guide que pour l'Egypte... C'est bon t'es rôdée Habibi!
RépondreSupprimerOn a l'impression de lire le guide bleu de 1975 sur le Liban
RépondreSupprimer;)
mais on fini par s'y faire