Pour le coup ici c'est pas avec du beurre dedans, mais plutôt avec du jebne (fromage) ou zaatar (mélange de thym de graines de sésame, le tout allègrement arrosé d'huile d'olive).
Petit aperçu de comment mon boulanger (oui je me le suis approprié, et alors?!) de Furn el Chebback (quartier où j'habite) -dont les talents boulangers dépassent l'enceinte de mon quartier_ prépare ces fameuses man'ouché à 2000 livres libanaises qui suffisent largement à emplir la panse du plus affamé. C'est en effet pure gourmandise que de tenter d'en manger deux!
Trêve de bavardage, place aux explications et aux photos.
Mohamed mon boulanger ce héros prend donc une boulette de pâte qui repose à la base à la bienn (oui c'est très corporate comme expression) dans un sac plastique dans un bac à glace (ou tout comme). Puis ladite boulette passe dans la machine électrique (si vous suivez bien mon blog vous anticipez ce qui peut se passer lorsqu'il y a une coupure..) afin d'être applatie et de ressembler à une galette.
Ensuite (et là ça devient intéressant !), on choisi la garniture: zaatar, jebne ou lahm' (de la viande, mais dans ce cas -et là il faut suivre- ça devient un lahm'baajine et plus une man'ouché).
Bon à savoir pour les stressé(e)s des 5 fruits et légumes par jour, ici au Liban, on pense à tout. On peut demander sa man'ouché zaatar avec des légumes, aka tomates et concombre.
Ensuite direction le four. Et là ça chauffe, ça gonfle, ça cuit quoi... et 3 min plus tard, à taaaaable!
Et oui, au Liban, c'est "Que demande le peuple? Du pain, et un peu de zaatar si possible, aussi.."
Tu crois qu'il livre à Paris ton boulanger ?
RépondreSupprimeri love to eat lahm baagine from al baba sweet mumtaza its the best in lebanon
RépondreSupprimerhasan zakaria