mercredi 6 janvier 2010

Tous les chemins mènent à Damas...


L’arrivée à Damas par Beyrouth, c’est assez simple. Il y a deux points de départ : un à Hazmieh, l’autre à la station Charles Hélou.
Une fois à Charles Hélou, il faut attendre que le taxi qui accepte de nous amener en Syrie se remplisse. A deux, il a donc fallu attendre deux autres personnes. Une chance pour nous, certains taxis choisissent de remplir leur taxi à ras bord, c'est-à-dire avec 5 personnes en plus du chauffeur. Le 5e voyageur s’asseyant entre le conducteur et la place du mort. Sur le levier de vitesse oui oui…
Donc, pour 25 000 livres libanaises ou 17 dollars, le taxi vous amène en Syrie en comptant une escale dans un café sur la route puis plusieurs arrêts : un à la sortie du territoire libanais pour "tamponnage" de passeport, puis un à l’entrée du territoire syrien. On peut acheter son visa sur place, ce que j’ai fait pour la modique somme de 28 dollars. Ensuite direction l’Ifpo Damas où j’ai été gracieusement logée, étant à la base stagiaire Ifpo Beyrouth.
Arrivée dans la nouvelle ville donc. Et là je me dis « c’est ça Damas ?? ». Comme dit le Guide du Routard, Damas ne se laisse pas dévoiler au premier abord. La nouvelle ville ne présente pas beaucoup d’intérêt, à part si vous êtes à la recherche de vêtements et chaussures kitschs et cheap.
Première observation sur la ville de Damas : c’est calme. Pas de klaxons pour rien, en voilà des vacances auditives ! Les voitures s’arrêtent aux feux rouges et redémarrent au feu vert : woaww, ça faisait longtemps !
Deuxième observation : Al-Assad fils est partout. Et quelque fois avec Al-Assad père. Culte de la personnalité quand tu nous tiens. Il est en photo dans toutes les boutiques, il est en statue sur toutes les places, on peut acheter des briquets, des portes clefs à son effigie, et même des magnets « I love Al-Assad ». Si ça c’est pas de l’amour…ah non ? ah. Bon.

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